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Friday, May 11, 2007

declaration du ministere de la crise du logement

Unissons nos forces pour lutter contre la crise du logement
Projet de Déclaration du Ministère de la Crise du Logement
En Belgique, et tout particulièrement à Bruxelles et dans les grandes villes du pays, sévit une crise du logement sans précédent. De plus en plus de personnes sont contraintes de vivre dans un logement trop cher, souvent insalubre et inadapté à la composition de leur ménage. De plus, le nombre de sans-abri ne cesse de croître.
Pourtant, les programmes politiques et les déclarations gouvernementales accordent une place prioritaire à la problématique du logement. Le droit au logement est même inscrit dans la Constitution. Mais les actes ne suivent pas. Nos décideurs se contentent de déplorer la situation mais restent immobiles comme s’ils assistaient à une catastrophe naturelle, aux conséquences certes dramatiques mais inévitables. Ils se contentent de gérer les conséquences les plus graves de la crise avec des mesures telles que l’accueil d’urgence, l’hébergement de sans-abri dans des casernes dès les premières gelées…
Des solutions durables s’imposent d’urgence pour s’attaquer efficacement au problème des loyers inabordables. C’est pour cela que nous avons créé le Ministère de la Crise du Logement. Nos revendications sont les suivantes :
- Lutter contre les logements vides. Il reste encore beaucoup trop de logements vides. La « Loi Onkelinx » et le « droit de gestion publique » donnent pourtant aux autorités publiques les moyens de réquisitionner les immeubles vides. Mais ces moyens sont à peine utilisés. Constatant l’absence de volonté des autorités, nous, Ministère de la Crise du Logement, décidons de prendre ce problème à bras-le-corps. C’est pour cela que nous, Ministère de la Crise du Logement, défendons l’instauration d’une loi permettant aux citoyens d’habiter effectivement une habitation vide depuis plus d’un an.
- Doubler le nombre de logements sociaux. Seulement 7% de l’ensemble des logements en Belgique sont des logements sociaux. C’est beaucoup moins que dans les pays voisins : Pays-Bas (35%), France (17 %) ou Grande-Bretagne (21%). La construction de 100 000 logements sociaux complémentaires à court terme doit compenser le grand besoin d’habitations à prix abordables. C’est pourquoi, nous, Ministère de la Crise du logement, nous engageons à exercer les pressions nécessaires sur les pouvoirs publics afin qu’ils construisent le nombre de logements sociaux requis.
- Contrôler les loyers. Les loyers sont devenus beaucoup trop chers. Si leur flambée n’est pas enrayée dans les plus brefs délais, il n’y aura bientôt plus que les riches qui pourront se loger convenablement ! C’est pour cela que nous, Ministère de la Crise du Logement, demandons le contrôle immédiat de la hausse des loyers !
A l’instar du Code du Logement qui définit les normes de qualité du logement, nous avons besoin d’un « code des loyers » qui définirait les prix des logements. Des mesures fiscales avantageraient ainsi les propriétaires qui pratiquent des prix corrects. A l’inverse, les bailleurs qui demanderaient trop devraient payer des impôts plus élevés. Des commissions paritaires locatives veilleraient au contrôle des loyers.
- Introduire une allocation-loyer avec le contrôle des loyers. Pour les locataires les plus pauvres, le contrôle des loyers ne suffira pas. Les loyers actuels des habitations privées sont déjà impayables pour ceux qui doivent vivre avec un revenu d’intégration sociale, une allocation de chômage, une petite pension ou le salaire minimum. C’est pour cela que nous, Ministère de la Crise du Logement, demandons aux pouvoirs compétents l’instauration d’une allocation loyer pour les logements publics et privés afin de permettre à ces personnes de payer leur loyer. Toutefois, cette mesure ne serait que provisoire. Lorsque les loyers auront à nouveau atteint un niveau acceptable ou lorsque suffisamment de logements sociaux auront été construits, la prime pourra être supprimée.
- Reconnaître des projets d’habitat solidaire. De plus en plus de personnes cherchent une solution « alternative » pour se loger, notamment via des projets d’habitat collectif. Les réglementations sociales actuelles et la législation sur le bail constituent encore trop souvent des obstacles face à ce type d’habitat. Nous, Ministère de la Crise du logement, demandons donc l’adaptation de ces dispositions légales afin de permettre la reconnaissance de projets d’habitat solidaire.
Pour toutes ces raisons, nous, Ministère de la Crise du Logement, nous engageons à nous battre pour la réalisation effective du droit au logement. A ce titre, nous entendons mener un travail de lobbying politique et soutenir des projets concrets d’habitat solidaire.
C’est pour cela que le Ministère de la Crise du Logement se doit d’être une plateforme de concertation aussi bien entre des associations bruxelloises, flamandes et wallonnes, qu’avec des organisations de pays voisins qui travaillent pour le droit au logement.

Ce projet vous intéresse et vous désirez en savoir plus ?
Werner Van Mieghem, BBRoW/RBDH, 02/502 84 63Geert De Pauw, Buurthuis Bonnevie, 02/410 76 31Bart Dewin, Chez Nous/Bij Ons, 02/513 35 96

1 comment:

mallondre said...

- Artikel 10 van de Belgische Grondwet zegt: 'De Belgen zijn gelijk voor de wet'.
- Artikel 11 van de Belgische Grondwet zegt: 'Het genot van de rechten en vrijheden aan de Belgen toegekend moet zonder discriminatie verzekerd worden'.
- Artikel 23 van de Grondwet bepaalt: 'Ieder heeft het recht een menswaardig leven te leiden. Dit recht omvat ook het recht op een behoorlijke huisvesting'.
- Het Hoog Commissariaat voor de Rechten van de Mens onderstreept dat er een juridische garantie voor huisvesting moet zijn (bewoonbaarheid - voldoende en gezonde ruimte, en bescherming tegen slechte weersomstandigheden').

Woningen en huurprijzen zijn echter onbetaalbaar geworden waardoor steeds meer mensen op de straat terechtkomen.

Vooral in Brussel is de woonsituatie schrijnend. In 2004 stonden er zowat 15.000 huizen of appartementen leeg.
Vorig jaar stierven er in de straten van het Brusselse Gewest minstens 30 daklozen. Daklozenorganisaties worden er nauwelijks gesteund terwijl de Brusselse regering 115 miljoen Euro kreeg van het Europees Fonds om de verpaupering in de achtergestelde wijken en de sociale ongelijkheden te bestrijden.

De Parti Socialiste die verantwoordelijk is voor het Woonbeleid in Brussel en die een paar jaren geleden 5.000 nieuwe woningen beloofde (zonder dat zij gebouwd werden), heeft voor de immobiliënmakelaars gekozen die gouden zaken doen in Brussel.

Zelfs met de Brusselse huisvestingscode van september 2003 waarin staat dat alle woningen in het Brusselse Gewest aan een reeks minimale gewestelijke kwaliteitscriteria moeten voldoen en met artikel 135 van de 'Nieuwe Gemeentewet' die de gemeente toelaat om de gepaste maatregelen te nemen indien een eigenaar en/of beheerder een woning laat verkrotten, wordt geen rekening gehouden.


http://slaapkamers-met-zwembad.skynetblogs.be/

http://groups.msn.com/woonbeleid-PolitiqueduLogement/_whatsnew.msnw